LE
BLUES BRAILLANT
Quand la neige
couvre les chemins,
les savanes,
et que la nuit est
claire…
J’entends brailler
le blues
jusqu’au printemps.
Ouais, j’entends le
blues
jusqu’au printemps.
Quand j’ai envie de
faire
un trou dans la
neige
et de m’enterrer
vivante,
la neige écrasant
mon corps
j’imagine le blues
sur mes seins
avec le bout de ta
langue.
Ouais, le blues sur
mes seins
et le bout de ta
langue.
Tu sais, ça me fait
perdre le chemin,
le blues me prend
et me garroche
haut, à travers les étoiles,
jusqu’aux planètes,
qui virent
lentement, oh ouais !
Tu sais
je suis cette
déesse égyptienne, toute nue,
étendue à travers
la nuit.
Et c’est toile
dieu, couché sur ton échine,
qui m’appelle,
m’appelle.
Mais je ne réponds
pas encore :
Non, je ne descends
point.
Et puis un jour,
comme toujours,
nos mains se
touchent,
et on brûle à
travers cette neige icitte. On est
racines,
eau vive, narcisses,
nuit
sombre, étoiles, planètes entr’mêlés.
Not’ solo monte et quand ça finit ça se calme.
Ouais,
tu sais ça, se calme.
Um
hmmm, ouais !
BEVERLY MATHERNE
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